Le secrétaire d’Etat malien chargé de l’enseignement bilingue, Moussa Boubacar Ba, actuellement à N’Djamena où il participe à la conférence de l’OIF sur l’éducation de la fille, a déclaré : «…les parents au lieu de retirer les filles des écoles et de les garder à la maison, ils préfèrent les donner en mariage ». Àcet effet, il estime que la solution principale est de « rapprocher les écoles, cela permettrait aux parents d’avoir le courage de laisser leurs filles continuer les études ».
Pour le ministre nigérien de l’enseignement primaire, Daouda Mamadou Marthé, également présent à la même rencontre, « le Niger a opté pour un décret qui va rendre obligatoire le maintien de la jeune fille à l’école».
À l’issue de cette rencontre d’échange et de partage d’expériences, des solutions pourraient être trouvées afin d’accélérer la scolarisation et le maintien des jeunes filles à l’école, objectif principal de la conférence des pays francophones, réunis du 18 au 19 juin au Tchad sur le thème « Education des filles et formation des femmes dans l’espace francophone ».