Le ministre de la santé publique du Niger, Dr Illiassou IDI Mainassara s’est exprimé hier à Niamey, sur des cas sporadiques de méningite enregistrés. Concernant le seuil d’alerte seul « Quatre districts sanitaires ont atteint le seuil d’alerte (…). Il s’agit des districts sanitaires de Madarounfa, Aguié, Keita et Zinder Commune. En outre certains centres de santé pris isolément ont franchi le seuil épidémique. »
D’autres zones continuent d’enregistrer des cas mais n’ont pas atteint le seuil d’alerte qui est de « 3 cas pour 100.000 habitants », encore moins le seuil épidémique.
Concernant la souche « les germes identifiés par les laboratoires sont les méningocoques C X et le pneumocoque. Le germe responsable identifié est principalement le méningocoque C nécessitant une riposte vaccinale au vaccin AC disponible dans nos stocks tampons. Tous les malades sont traités gratuitement dans les centres de santé. Une campagne de vaccination est organisée dans les aires de santé en épidémie pour stopper la propagation de la maladie. Cette vaccination concerne les personnes âgées de 2 à 29 ans. Des stocks de médicaments de prise en charge sont disponibles au niveau de toutes les formations sanitaires du pays. Actuellement nous disposons de 104.740 doses de vaccin anti méningocique en stock à l’UNPPC. »
Chaque année des cas de méningites sont signalés au Niger.
Le site de l’OMS précise : « La méningite à méningocoques est observée partout dans le monde, mais c’est dans la ceinture de la méningite, qui s’étend en Afrique subsaharienne du Sénégal à l’ouest jusqu’à l’Éthiopie à l’est, que le fardeau de la maladie est le plus lourd. Environ 30 000 cas sont encore signalés chaque année dans cette zone. »