Comme à Niamey, la situation de l’université de Maradi ne s’améliore pas. Pour l’UENUM, la situation a atteint un point de non-retour.
Le comité exécutif de l’union des étudiants nigériens à l’université (UENUM) Dan Dicko Dan Koulodo de Maradi s’est penché hier sur la situation socio- académique qui prévaut actuellement dans ladite université.
« Nous vivons des heures sombres. L’étudiant vit dans le traumatisme » indique Garba Harouna, le secrétaire général de L’UENUM.
Selon ce dernier, il est difficile de comprendre «(…) qu’en dépit de toutes les rigueurs imposées dans la loi des finances 2018 sous prétexte qu’elle apportera la solution idéale à la crise financière qui a longtemps déchiré le peuple nigérien et que malgré toutes ces mesures rigoureuses, les enseignants chercheurs, les personnels administratif et technique et les enseignants technologues se trouvent abandonnés parce que tout simplement les dépenses les plus élémentaires des autorités ne sont pas acquittées ».
Les enseignants de l’université de Maradi sont en grève illimitée, depuis le lundi 16 avril.
«(…) les enseignants chercheurs à l’université de Maradi ont abandonné le chemin de la fac et ils ont déposé la craie. Les enseignants technologues aussi. Et à ce mouvement des enseignants, les personnels administratifs et techniques ont décidé de suspendre toute sorte de services, le minimum soit – il.
Nous les avertissons que la situation est sur le point d’éclater. Et quand elle éclatera elle sera plus forte, plus vigoureuse qu’une vague qui va rompre la digue. Alors il faut prendre toutes les mesures qui s’imposent. » Averti Garba Harouna.