Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le 3 août, les militaires du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont dénoncé certains accords militaires signés avec la France.
Une façon d’annoncer peut-être la rupture prochaine de la coopération militaire avec Paris.
Certains concernent le « stationnement » du détachement français et le « statut » des militaires présents dans le cadre de la lutte anti djihadiste. « Face à l’attitude désinvolte et la réaction de la France relativement à la situation, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie décide de dénoncer les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec cet État », a fait savoir le CNSP.
Paris a réagi, vendredi 4 août, via son ministère des Affaires étrangères. Elle rappelle que « le cadre juridique de sa coopération avec le Niger en matière de défense repose sur des accords qui ont été conclus avec les autorités nigériennes légitimes. Ces autorités sont les seules que la France, comme l’ensemble de la communauté internationale, reconnaît ».
Dans ce forum, Moctar Hamadou et ses invités, vont essayer de faire un état des lieux de la coopération militaire étrangère avec le Niger, les risques, et les conséquences, pour un pays comme le Niger, également confronté par des défis sécuritaires majeurs.
Les invités :
-Pr Zangaou Moussa, enseignant chercheur à l’université Abdou Moumouni de Niamey également, secrétaire à la communication du ‘’Comité Union Tillabéry pour la Paix, la Sécurité et la Cohésion sociale’’.
– Tahirou Guimba, ancien gendarme, homme politique, président du mouvement démocratique pour le développement et la défense des libertés (MODDEL MA AYKATA)