L’agriculture et l’élevage constituent l’activité essentielle de l’écrasante majorité de la population du département de Gaya. En raison de la complémentarité de leurs activités, agriculteurs et éleveurs ont cohabité, durant des siècles, malgré quelques heurts mineurs. Mais la poussée démographique et la raréfaction des terres agricoles ont détérioré les rapports entre les deux communautés. C’est ainsi que des affrontements souvent armés ont eu lieu. L’exacerbation de ces conflits souvent meurtriers ont amené les pouvoirs publics à intervenir et à créer des textes juridiques pour pacifier la coexistence entre agriculteurs et éleveurs. Il a également été demandé aux autorités administratives et coutumières de s’investir pour atténuer les conflits intra-communautaires.
La prévention durable des conflits nécessite, de s’investir dans la culture de la paix et de disposer d’institutions formelles et informelles dédiées à la résolution non violente des conflits.
Dans ce forum il sera question de voir le rôle et la contribution des différents acteurs dans la prévention et la gestion des conflits dans le département de Gaya, mais aussi essayer d’obtenir des recommandations pour la promotion de la paix, et une meilleure gestion non violente des conflits.
Pour ce faire, Moctar Hamadou a reçu au niveau de la radio FARA’A de Gaya :
-Mounkaila Boureima, maire de la commune urbaine de Gaya,
-Idrissa Karidjo, secrétaire permanent de la commission foncière départementale COFODEP de Gaya
-Hassane Altiné, représentant de la plateforme paysanne
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