Le Niger est un vaste pays situé au cœur du Sahel, une région dotée d’un climat essentiellement chaud et sec. La désertification a toujours été un fléau pour les habitants de ce pays. En effet, dans le passé, de nombreuses sècheresses ont occasionné d’innombrables famines. Malheureusement, aujourd’hui encore, la désertification continue son avancée. Sur la centaine de mares recensées il y a une trentaine d’années, seule 17 ont encore de l’eau en permanence.
À l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sècheresse, le Ministre de l’environnement du Niger, Monsieur Almoustapha Garba, répondait aux questions du studio kalangou concernant les mesures prises par le gouvernement pour pallier ce problème : « […] chez nous le 3 août, date anniversaire de l’indépendance, est consacrée à la plantation d’arbres, c’est-à-dire à la lutte contre la désertification et cet effort va se poursuivre cette année […] pas moins de dix millions d’arbres seront plantés pour cette année, donc c’est dire que le gouvernement est conscient et que nos efforts en matière de lutte contre la désertification ne font que s’accentuer […] ».
Almoustapha Garba a également confirmé qu’une opération de gestion durable des terres (GDT) est actuellement en cours et vise à apporter une série de réponses sur les questions de faucardage, de fixation des dunes, etc.
Il est indéniable qu’au Niger et dans le Sahel, de manière générale, la dégradation de l’environnement aura des répercussions sur les questions migratoires notamment. En effet, la pression démographique sur les ressources naturelles est déjà très importante, en plus d’être amplifiée par la désertification. La rareté des ressources, fera se déplacer de plus en plus les populations.
Au regard de toutes ces problématiques, la lutte contre la désertification des sols doit donc être un enjeu traité quotidiennement, et non une question débattue à l’occasion d’une journée dans l’année.