Dans la nuit du 02 au 03 octobre, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir au Niger a annoncé qu’une attaque menée par « plus d’une centaine de terroristes » a causé la mort de 29 soldats, marquant le bilan le plus meurtrier depuis le coup d’État survenu le 26 juillet.
Cette attaque d’une grande violence s’est déroulée dans l’ouest du Niger, une région déjà frappée par les violences jihadistes depuis longtemps.
Selon un communiqué officiel diffusé à la télévision nationale, l’attaque a eu lieu au nord-ouest de Tabatol, près de la frontière malienne. Les terroristes ont utilisé une tactique complexe, combinant des engins explosifs improvisés et des véhicules kamikazes pour cibler un détachement des forces de sécurité nigériennes. Par ailleurs, « plusieurs dizaines de terroristes » ont également été éliminés au cours de l’opération indique le communiqué.
Le ministère de la défense a rapporté que cette riposte visait à « neutraliser la menace que constitue l’État islamique au grand Sahara (EIGS) », une organisation fortement implantée dans la région.
Le communiqué a également révélé que les terroristes avaient bénéficié d’une « expertise extérieure », bien que les détails supplémentaires n’aient pas été précisés.
Il s’agit du bilan le plus lourd depuis la prise de pouvoir par les militaires en juillet.
La zone connue sous le nom des « trois frontières », située entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, demeure un refuge pour les groupes jihadistes sahéliens affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique dans le grand Sahara (EIGS).