Niamey / espace vert et défense d’y consommer de la chicha.

Niamey, de plus en plus verte, une initiative des autorités communales de la capitale Nigérienne. Selon le président de la Délégation Spéciale de Niamey au micro du studio kalangou, Niamey…
Niamey / espace vert et défense d’y consommer de la chicha.

Niamey, de plus en plus verte, une initiative des autorités communales de la capitale Nigérienne. Selon le président de la Délégation Spéciale de Niamey au micro du studio kalangou, Niamey a un besoin d’endroits récréatifs, d’où les espaces verts. Mouctar Mamoudou invoque l’importance de ces espaces verts et du comment se fera la gestion.

Ses propos : « Nous avons pour objectif de sécuriser, de sauvegarder et voire même de reconstituer tout ce qui est comme espace public dans la ville de Niamey. C’est important et nécessaire dans une ville. De les aménager dans un esprit de créer de l’intérêt autour de ces espaces. Parallèlement nous mettons en place des mécanismes de gestion de ces sites. Nous allons progressivement substituer à travers des gérances que nous allons surveiller de près. Donc nous sommes dans un certain renforcement de capacités des agents de la mairie de tous les niveaux à travers cet exercice de gestion de ces sites sur les moyens propres en termes de ressources humaines de la ville de Niamey. ».

Ces espaces verts aménagés sont devenus des lieux ou les jeunes s’adonnent à la consommation du chicha (narguilé) malgré son interdiction par la délégation spéciale de Niamey, des jeunes continuent de s’adonner à cette pratique.

Pourtant la création de ces espaces publics s’inscrit dans le cadre de l’embellissement de la capitale, force est de constater aujourd’hui que ces lieux sont devenus des fumoirs.

Toujours avec Mamoudou Moctar : « La consommation de chicha (narguilé) se faisait partout dans la ville de Niamey de façon dispersée et isolée. Le plus simple pour nous c’est de créer, d’aménager des espaces ou ces jeunes vont se retrouver ensemble. Parce que ça permet pour nous, en termes de prise de contact, en termes d’échanges d’avoir des lieux privilégiés de dialogue, de concertation, d’échange avec ces jeunes. Le fait qu’aujourd’hui on a aménagé certains espaces, ou les jeunes se retrouvent, on va constater tout ce qu’il y a comme dérives et comme comportements qui ne collent pas avec nos mœurs et nos valeurs, et nous allons vers ces jeunes pour échanger avec eux. On a effectivement constaté sur ces lieux les jeunes qui consomment la chicha. Aujourd’hui qu’ils le font dans un lieu groupé va nous permettre d’aller vers eux, de les sensibiliser et de les sanctionner éventuellement. ».