« Les journalistes nigériens ont l’obligation d’aller au-delà de leurs missions d’informer les populations, en interpellant les Etats sur les disparités dans nos communautés ».
C’est une déclaration du réseau de journalistes pour l’eau, l’hygiène et l’assainissement faite à Niamey lundi à l’occasion d’une formation de renforcement des capacités des journalistes sur le plaidoyer, l’analyse et le suivi des Objectifs du Développement Durable (ODD)
Au micro de studio KALANGOU, le président du réseau a rappelé « Qu’il n’y pas mieux que le journaliste pour suivre, pour s’assurer du respect des engagements pris par l’Etat. Cette mission de veille revient au journaliste qui, a aussi, le rôle d’élucider l’opinion sur les efforts et les décisions des pouvoirs publics…. »
Poursuivant son intervention, Ousmane Danbadji dit que les problèmes d’eau au Niger présentent un visage de disparité remarquable. En ville, il faut consommer cinq tonneaux d’eau pour payer 127 francs CFA alors que l’équivalent d’eau, dans le monde rural avoisine dix mille francs CFA.
Ces inégalités doivent faire objet de grands débats dans les médias pour que les populations profitent mieux des acquis des luttes pour le développement durable.