11 octobre : journée mondiale de la jeune Fille. Au Niger, l’accent est mis sur « l’éducation et la formation des filles pour une transition réussie vers le monde du travail »

C‘est en 2012 que les nations unies ont décrété le 11 octobre journée internationale des filles, afin demettre en lumière les besoins des filles, élargir leurs possibilités d’apprentissage actuellement disponibles…
11 octobre : journée mondiale de la jeune Fille. Au Niger, l’accent est mis sur « l’éducation et la formation des filles pour une transition réussie vers le monde du travail »

C‘est en 2012 que les nations unies ont décrété le 11 octobre journée internationale des filles, afin demettre en lumière les besoins des filles, élargir leurs possibilités d’apprentissage actuellement disponibles et ouvrir de nouvelles voies.

« Avec elles : encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles » est le thème retenu pour commémorer cette journée.

Selon l’UNICEF, au plan mondial 10% des filles en âge d’aller à l’école primaire ne sont pas scolarisées, un quart (1/4) des jeunes, dont la plupart sont des filles, n’ont pas d’emploi, ne reçoivent pas d’éducation et ne suivent aucune formation.

Aussi, bon nombre de jeunes, dans des pays en développement travailleront dans le secteur informel, où le salaire est soit faible soit inexistant, et où l’abus et l’exploitation font la norme.

Autre facteur néfaste, c’est qu’au Niger les jeunes filles sont souvent mariées précocement. Même si la loi nigérienne protège la fille, les praticiens font face à d’autres réalités, notamment la coutume qui pèse encore lourd dans cette société. Néanmoins, d’autres intervenants arrivent à certains résultats. Interviewée par Studio Kalangou, Mariama Moussa, responsable de l’ONG SOS Femmes et Enfants Victimes de Violences Familiales déclare « Quand nous sommes saisis sur un cas de mariage précoce, nous n’hésitons pas à faire venir les parents, à les écouter, à les convaincre à renoncer à ce mariage. En cas de résistance, nous saisissons les services de la protection des femmes et des mineurs ».

Du côté des jeunes filles interrogées par Studio Kalangou, beaucoup souhaitent finir leurs études avant la vie en couple. C’est le cas de Haoua une jeune fille encore sur les bancs de l’école : « Je voudrais me marier à 23 ans, passer mon Bac,… avant de me marier »

Cette célébration du 11 octobre connaît un regain d’intérêt pour des actions à l’avantage des jeunes filles dont l’émancipation reste un gage de développement pour la société nigérienne.