La période de l’harmattan au Niger rime avec poussière, vent et fraicheur. Les nuits et les petits matins sont froids avec des maladies diverses, surtout chez les plus jeunes.
Dès les premiers signes, nombreuses sont les mères qui prennent leurs dispositions pour protéger leurs progénitures du froid. Elles sont dans les marchés de friperies de Niamey où se trouvent des habits de bonne qualité et à bas prix.
Laila, une mère de trois enfants se ravitaille tous les ans au marché explique au micro du studio kalangou : « chaque année en début du froid on vient se ravitailler. On achète suffisamment pour toute la saison. On peut dépenser 10 000 à 15 000 fcfa par enfant».
Pour Abdoulaye Boubacar, revendeur de friperies au grand marché de Niamey, « (…) je vends des habits pour enfants qui ont plus de clientèle en cette période. Je n’ai que les premiers choix. Je les vends à 1000, 1500, voir 2000 fcfa selon la qualité de l’article ».
Approché, le pneumologue Soumana Alfazazi, en service au centre national de lutte contre la tuberculose et des maladies respiratoires conseille les parents « C’est pendant ce temps que ça crée plus de dégâts chez les enfants. Il faut tout faire pour les protéger contre le froid et la poussière source de germes. Protéger les voies aériennes de ses enfants en les couvrant avec des habits chauds et éviter de les laver avec l’eau froide ».
Selon Dr Soumana Alfazazi, chaque année 10% des enfants seraient touchés par les infections respiratoires aigües telles que la pneumonie. C’est l’une des causes majeures de la mortalité infantile au Niger.