Molly Phee, la secrétaire d’État américaine adjointe en charge des affaires africaines, s’est rendue récemment à Niamey, signalant la volonté de l’administration américaine de renouer sa coopération avec le Niger, toutefois, cela sera soumis à certaines conditions strictes.
Rencontre à Niamey
La décision des États-Unis de reprendre leur coopération se profile avec un certain niveau de précaution.
Cependant, la reprise de la coopération entre les États-Unis et le Niger est soumise à des conditions claires. La principale exigence est l’annonce d’un délai pour une « transition rapide et crédible » qui aboutirait à la formation d’un « gouvernement démocratiquement élu ».
Molly Phee souligne la nécessité de parvenir à une solution satisfaisante pour l’ancien président Mohamed Bazoum, soutenu par les États-Unis, ainsi que pour sa famille et les membres de son gouvernement, actuellement séquestrés. La diplomate encourage le CNSP à entamer des négociations avec la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour la levée progressive des sanctions.
Elle a également déclaré que les États-Unis espéraient parvenir à une « résolution satisfaisante » du conflit concernant le statut de l’ancien président Mohamed Bazoum et de sa famille, assignés à résidence depuis le coup d’État.
Elle a également indiqué : « J’ai clairement fait savoir au CNSP que nous voulons redevenir un bon partenaire, mais le CNSP doit être un bon partenaire des États-Unis » peut-on lire sur l’agence de presse Reuters.