Le flux des migrants, demandeurs d’asile et autres réfugiés dans la région d’Agadez, un sujet de préoccupation ces derniers mois dans la ville d’Agadez (principalement) où les autochtones sont méfiants. Afin de créer un climat de confiance, ciment d’une coexistence pacifique entre autochtones et ces femmes et hommes de différents pays arrêtés à Agadez par contrainte, une caravane sillonne la région jusqu’au 31 décembre. Une initiative qui rassemble autorités administratives, coutumières et le Haut-Commissariat des nations unies aux Réfugiés (HCR). Le sultan de l’Aïr, l’honorable OUMAROU IBRAHIM OUMAROU a déclaré au micro de studio kalangou que l’objectif de cette opération est de « sensibiliser la communauté afin de permettre à la population de comprendre que ces gens qui sont venus sont nos frères ».
Un chef de quartiers de la ville d’Agadez trouve en cette caravane une bonne opportunité pour favoriser la cohabitation pacifique. Pour le chef Gali Bilingué : « Nous sommes contents d’accueillir cette caravane. Elle nous demande de venir rester avec ces gens et cohabiter dans la paix…nous allons les aider à vivre avec nous selon la loi du Niger ».
Le représentant du HCR dans la région d’Agadez présent a déclaré face aux habitants d’Agadez: « Nous sommes reconnaissants de l’accueil et de l’appui que nous avons reçu… on attend à ce que cette cohabitation soit pérenne et que cette campagne nous amène encore à renforcer la bonne collaboration entre les demandeurs d’asiles et la communauté d’Agadez ».
A la date du 29 novembre 2018, on dénombre 1629 demandeurs d’asile à Agadez selon des chiffres obtenus sur place par Moussa Mamane, le correspondant local de Studio Kalangou.