Au Niger, le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho, tant au point de vue de la superficie que de la production. On estime que le riz local ne représente que 1,7% du chiffre d’affaires du secteur de la production agricole primaire, et seulement 2,3% du volume moyen des céréales produites annuellement.
La riziculture est essentiellement pratiquée dans la vallée du fleuve Niger, dans les départements de Tillabéry et de Dosso. Dans la région de Diffa, il existe aussi des surfaces exploitées.
Depuis le début de la crise au Mali en 2012, la zone frontalière entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger, appelée le « Liptako Gourma », et la zone nord de la région de Tillabéry sont caractérisées par un niveau élevé de violences envers les civils. Les populations sont sous menaces constantes qui se traduisent par des attaques, tueries, perpétrées par les groupes armés.
Les déplacés viennent par centaines chercher refuge, après avoir été sommés de quitter leurs villages par des hommes armés, qui souvent ont aussi volé leur bétail et détruit leurs greniers et surtout privés les villageois de leurs activités agricoles.
- Say étant un des départements producteurs de riz de la région de Tillabéry, comment se porte la filière dans le département ?
- Quels sont les problèmes que rencontre le secteur à Say ?
- Comment améliorer la production du riz à Say ?
Pour répondre à ces questions et à bien d’autres Moussa Hassane a reçu.
Il s’agit de :
- Soumani Hassoumi, président de la coopérative filière riz Say ;
- Sofianou Salifou, directeur du périmètre irrigué de Say ;
- Soumana Hassane, président COGES Say ;
- Oumarou Oumarou, gérant des meuniers ;
- Idrissa Aboubacar, producteur ;