L’année 2018 a été marquée par une recrudescence de l’insécurité urbaine dans la ville de Niamey, la capitale du Niger. Entre crimes en bandes organisées, agressions ou vols à main armée, les habitants vivaient dans la peur car plusieurs ont laissé leurs vies.
Une situation d’autant plus préoccupante que le Gouverneur de la ville a déconseillé d’emprunter certaines voies, comme la « ceinture verte ». Ensuite, il a lancé l’opération « coup de poing » avec les forces de sécurité de la capitale afin d’endiguer ce fléau.
Après plusieurs mois, cette opération a apporté des résultats positifs dans certains quartiers de Niamey. C’est pour faire ce constat, que le Studio Kalangou a donné la parole aux chefs des quartiers Bobiel et Koira Tégui, dans lesquels l’insécurité sévissait. Pour Amadou Moukaïla, chef du quartier Bobiel, la sécurité «… est revenue dans notre quartier maintenant. Et cela grâce à la forte implication des forces de l’ordre. Avant, en pleine journée, des gens se voient délestés de leurs biens, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui ». Une situation similaire dans le quartier Koira Tégui, comme le fait savoir Boula Seyni au micro de Studio Kalangou qui constate que les crimes qui étaient monnaie courante dans son quartier ont aujourd’hui fortement régressé.
Cependant, même si la situation sécuritaire semble pour le moment maitrisée, Amadou Mounkaïla interpelle les autorités à ne pas baisser la garde et redoubler d’efforts car dans son quartier des bandits « occupent des hangars et font semblant d’être des commerçants alors qu’en réalité, ils ne s’intéressent qu’à la vente des stupéfiants de tout genre. J’ai informé les autorités municipales qui les ont déjà sommés de dégager… ».