À Niamey, les agents des services de la justice sont en grève hier et aujourd’hui pour la satisfaction de la plate-forme revendicative du syndicat déposée en mars 2018. Parmi ces revendications, certaines sont salariales et d’autres pour le respect du statut de ces agents.
Une grève lancée par le Syndicat National des Agents de Justice (SNAJ) qui paralyse le fonctionnement des services, du palais de justice notamment.
Cette situation pénalise surtout les usagers des services de justice. « La grève nous bloque, la majorité des travailleurs ne sont pas venus…» se plaint un usager interviewé par Studio Kalangou.
Un autre usager comprend ce mouvement et appelle les responsables à agir pour sortir de cette situation : « Les responsables doivent prendre en compte leurs revendications. Exemple, s’il avait leur salaire, ils n’allaient pas aller en grève » s’exclame un autre usager.
Dans un Etat démocratique comme le Niger, la grève est un moyen de pression reconnu par la constitution grâce auquel les travailleurs font pression sur le pouvoir public.