Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision est l’un des rendez-vous majeurs du 7e art en Afrique. Il fête cette année son 50e anniversaire. Il se déroule du 23 février au 2 mars à Ouagadougou (Burkina-Faso). Au total 165 films sur 1 000 inscrits ont été retenus pour cette édition du FESPACO 2019 ; 124 films seront en compétition officielle et 79 seront hors compétition.
La délégation nigérienne est conduite par Sani Magori, un jeune cinéaste qui occupe le poste de directeur général du centre national de la cinématographie du Niger. Il a installé un stand sur le site du MICA, le Marché International du Cinéma Africain, au cœur de la capitale burkinabé avec une vingtaine de films du Niger.
Au téléphone, Sani a déclaré qu’au FESPACO outre des productions audiovisuelles, le Niger a amené aussi de la littérature: « au niveau du stand du Niger, il y a également un livre sur Oumarou Ganda ancien cinéaste, un catalogue des structures de productions du Niger pour permettre de trouver des contacts». L’objectif de ce stand est alors de représenter le Niger à travers ses œuvres. «Ce stand est un stand de souveraineté qui permet au Niger de s’exprimer » a affirmé Sani Magori.
Les productions en compétition pour le Niger sont : BIBATA EST PARTIE de Nana Hadiza AKAWALA dans la catégorie « documentaire COURT MÉTRAGE », SOLAIRE MADE IN AFRICA du réalisateur Saguirou MALAM dans la catégorie « documentaire long métrage version 2» , L’ALGAITA AU CŒUR DU MANGA du réalisateurs Ari ADAM de l’Institut de Formation aux Techniques de l’Information et de la Communication (IFTIC) dans la catégorie « FILMS DES ECOLES », ETINCELLES de Riba Bawa KADADE dans la catégorie PANORAMA LONG MÉTRAGE et enfin MA BELLE MERE MA CO-EPOUSE du réalisateur Djingarey MOUSSA HAMADOU dans la même catégorie.