Au Niger, la mutilation génitale féminine est pratiquée surtout dans les régions de Niamey et Tillabéry (ouest) ainsi qu’à Diffa (extrême sud-est). Environ 66% des femmes vivant dans la partie ouest du pays, proche des frontières avec le Mali et le Burkina Faso, ont été soumises à cette coutume, selon le Comité nigérien sur les pratiques traditionnelles, néfastes (CONIPRAT). En février 2017, des populations de trente villages de la commune de Makalondi (sud-ouest de Niamey), ont décidé de mettre fin à la mutilation génitale féminine et à l’excision, néfastes à la santé et au bien-être de la femme et de l’enfant. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la journée internationale « Tolérance Zéro » à l’égard des mutilations génitales féminines.
Pour parler du chemin parcouru et de ce qui reste à faire pour freiner ces pratiques d’un autre âge, Haoua Ousmane a invité:
– Doulaye Maimouna , du comité nigérien sur les pratiques traditionnelles (CONIPRAT)
-Et Traoré Salamatou sage-femme, membre de l’Association des Sages-femmes du Niger, présidente de l’ONG Dimol qui prend en charge les malades de la futile.
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