Les pays de la sous-région du Sahel subissent une insurrection armée depuis 2003. Cette situation a engendré des conflits et affrontements. On peut citer la guerre au Mali et l’insurrection du groupe connu sous le label Boko Haram. Confrontés à une condamnation des États de la CEDEAO et surtout à une intervention militaire, les régimes au pouvoir au Mali, au Burkina Faso et au Niger ont créé l’Alliance des États du Sahel le 16 septembre 2023.
Objectif : organiser un bloc de défense mutuelle pour les trois nations. Plus de 5 mois après, les trois États de l’AES ont développé leur coopération multilatérale. Sur le terrain, les menaces des hommes armés planent sur la sous-région, des incursions armées persistent et les forces de défense et de sécurité des pays de l’AES mènent des opérations militaires contre les groupes armés.
- Quel engagement des femmes dans cette alliance ?
- Comment les femmes de l’AES doivent elles s’y prendre pour une sortie de crise ?
Pour en débattre Hassoumi Gourouza reçoit.
- Mme Fatima Aoudji, vice-présidente de l’organisation B52 Africa, une association nigérienne qui apporte sa contribution pour la conquête de la souveraineté nationale;
- Mme Maria Saley, communicatrice des femmes engagées de l’AES;
- Mme Halimatou Aguissa, coordinatrice des femmes maliennes et membre de l’organisation des femmes de l’AES.