Au Niger, « les parents ne prennent pas en compte les avis de leurs enfants », déclare Aboubacar Bizo Rachida, du cadre consultatif nigérien des enfants et jeunes

Au Niger, dans la plupart des familles, les décisions sont souvent prises sans l’avis des enfants. Or la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE), ratifiée par le Niger le…
Au Niger, « les parents ne prennent pas en compte les avis de leurs enfants », déclare Aboubacar Bizo Rachida, du cadre consultatif nigérien des enfants et jeunes

Au Niger, dans la plupart des familles, les décisions sont souvent prises sans l’avis des enfants. Or la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE), ratifiée par le Niger le 30 septembre 1990, concède à l’enfant nigérien le droit à la participation. Dans une interview accordée à Studio Kalangou, Aboubacar Bizo Rachida, secrétaire permanente du cadre consultatif nigérien des enfants et jeunes, explique que « le droit à la participation de l’enfant est ce droit autorisant un enfant à être associé à la prise de chaque décision qui le concerne ».

Compte tenu de l’état « immature » de la plupart des enfants, certains parents prennent des décisions sans consulter ces derniers.

Au Niger, les coutumes et traditions priment sur les textes juridiques. Ce qui bloque l’application des multiples conventions signées par le pays. « Au Niger, la majorité des parents ne prennent pas en compte l’avis de leurs enfants. Mais nous nous battrons aussi pour que l’enfant ait son mot à dire, surtout si cela concerne son avenir ou sa vie », déclare Aboubacar Bizo Rachida.

Même si l’avis de l’enfant compte peu, il est impérieux de prendre en compte son choix.