Les coupures d’électricité fréquentes, impactent négativement sur plusieurs secteurs d’activités au Niger. À Niamey, les radios et télévisions en sont fortement touchées ces dernières semaines.
En effet, beaucoup de ces entités dépendent de la distribution énergétique de la Société Nigérienne d’Electricité. « L’énergie, c’est quand même une des matières premières qui nous permet de faire notre travail… », se plaint Bello Oumarou responsable technique de la télévision «Canal 3 Niger ».
Il ajoute, par ailleurs, qu’ils sont obligés de recourir à des solutions alternatives, entre autres l’usage des groupes électrogènes. « Nous sommes obligés de trouver un mécanisme, qui puisse nous permettre de relayer le manque de fourniture… ».
Néanmoins, ces solutions alternatives ne sont pas sans poids économique. Elles nécessitent des dépenses supplémentaires et importantes, pour l’achat du carburant nécessaire à l’alimentation de ces générateurs. « En moyenne par jour, on peut dépenser soixante à soixante-dix mille francs CFA pour le carburant faisant fonctionner les groupes… », a également ajouté Bello Oumarou.
Aussi, cette consommation diffère selon les entités. « Au maximum, on peut consommer jusqu’à cinquante, voire soixante litres de carburant par jour. Si on incluait les consommations de la nuit, on pourrait aller à quatre-vingt litres. », a confié Djadi Mahamadou, administrateur délégué de l’agence radio et télévision Anfani.