Ce jour 13 mai, les femmes des huit régions du Niger, célèbrent la journée nationale de la femme. Une journée qui symbolise la marche historique des femmes nigériennes en 1991, pour réclamer une plus grande représentativité au sein de la commission préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine. Cette journée marque également un tournant décisif dans la lutte des femmes, pour l’acquisition de leurs droits.
Occasion saisie chaque année, par les femmes et les autres acteurs en charge le dossier de la femme, pour faire le bilan des acquis et réfléchir sur les préoccupations et les défis du moment pour la Promotion de la Femme Nigérienne.
Si sur une bonne partie du territoire, les femmes suivent l’évolution de leurs droits, dans la région de Diffa, à cause du conflit né de l’apparition de la secte Boko Haram, depuis 2015, de nombreuses femmes restent déboussolées. Depuis des années, elles marchent et courent cherchant où s’abriter pour échapper à la violence devenant des réfugiées ou « d’éternelles » déplacées.
Pour parler de cette triste situation, en cette journée de la nigérienne, Nafissa Adamou Sirfo reçoit :
Mme Mohamed Falmata Baba Oumar, initiatrice d’une campagne de collecte de vivres et d’habits pour ces personnes vulnérables de Diffa, « solidarité Diffa ».
Falmata Ousmane de l’ONG FAD (Femme action en développement),
Binta Aboubacar membre de l’ONG SOS femmes victimes de violences familiales de Diffa, qui participe à l’émission par téléphone depuis Diffa.
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