Située au nord du Niger entre le Sahara et le Sahel, la région d’Agadez à un climat désertique et où l’accès à l’eau a toujours été une préoccupation essentielle.
Au micro du correspondant de Studio Kalangou, le directeur de l’hydraulique d’Agadez Lawaly Rabo, explique que cela fait « plus d’une décennie », que ce problème persiste surtout durant la période de hautes chaleurs. Il ajoute que les besoins en eau de la ville d’Agadez étaient estimés en 2016 à « 12 à 13 000 m3 / jour » alors que la production réelle ne dépasse guère les « 9 000 m3 ».
Ce sont environ « 18 milliards » de F CFA, qui sont en train d’être investis depuis 2013 par « L’Etat du Niger avec l’appui de ces partenaires, notamment la banque mondiale… », pour apporter une réponse à ce problème.
Cependant, pour Lawaly Rabo, même si en 2017 « la Société d’exploitation des eaux (SEEN) arrive à produire autour de 11 000 m3 d’eau par jour », il faut redoubler d’efforts : « On n’est pas encore…à un niveau de desserte en eau potable satisfaisante ». Pour l’instant, « chacun des quartiers, à au moins un moment de la journée où il a de l’eau…; de sorte qu’ils puissent faire leur provision de la journée ».
Avec une densité de 0.8 habitant au km2 (la plus faible du pays), la pression démographique reste relativement faible. Néanmoins, le poids démographique pèse sur cette ville qui comptait près de 200 000 habitants, en 2016, selon l’Institut National de la Statistique du Niger, puisqu’elle n’arrive plus à satisfaire certains besoins de sa population, notamment ceux en eau.