Au Niger, « la corruption est punie par la loi 2017-10 du 31 mars 2010 » précisément, « le code dispose qu’il est puni d’une peine d’emprisonnement de deux à moins de dix ans et d’une amende de cinquante mille à un million de francs CFA quiconque intentionnellement promet, offre ou accorde directement ou indirectement à un agent publique de l’Etat un avantage… » a déclaré la magistrate Gogé Maimouna dans son entretien hebdomadaire qu’elle accorde au studio kalangou chaque lundi.
D’une manière générale, la loi Nigérienne, punit sévèrement la corruption sous toutes ses formes à travers des peines diverses selon le degré de l’infraction. Mais la spécificité est qu’en cas de corruption, c’est toutes les parties concernées qui sont punies par la loi. Alors le corrompu tout comme le corrupteur tombent tous sous le coup de la loi. A cet effet la magistrate précise que « la spécificité de l’infraction de corruption c’est qu’on ne poursuit pas seulement celui qui a donné, on poursuit également celui qui a reçu et cela fait partie des entraves à cette loi ». En bref pour Gogé Maimouna, ce qu’il faut retenir c’est de « dénoncer les actes de corruption. Et le corrompu et le corrupteur, les deux seront poursuivis et jeter en prison ».
Au Niger, « vous pouvez dénoncer chez le procureur de la république, à la Haute Autorité de Lutte Contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) tout acte de corruption dans les services publics et privés » a conclu Gogé Maimouna.