La sécurité alimentaire fait référence à la disponibilité ainsi qu’à l’accès à la nourriture en qualité et en quantité. Elle demeure une préoccupation pour l’ensemble des pays du sahel à cause de plusieurs facteurs dont la très courte saison des pluies (déficitaire par moment), la dégradation des terres cultivables et des forêts mais aussi la mauvaise exploitation des eaux de surface. Ce triste tableau est dopé par la croissance rapide de la population qui a besoin encore plus de nourriture.
En saison sèche, très longue au Sahel, les cultures maraîchères sont une alternative pour nourrir la population et par ricochet développer l’économie et bien d’autres secteurs. Des raisons qui ont poussé, dans les années 80 le gouvernement du Niger à encourager les cultures de contre saison, y compris pour les fonctionnaires dispensés alors de travailler samedi. Mais hélas, le constat est là aujourd’hui, très peu d’engagements dans cette société de consommation.
Avec ses invités, Moctar Hamadou tentera d’identifier les difficultés qui empêchent de produire, par exemple, des légumes toute l’année malgré la présence permanente de l’eau, notamment sur les rives du fleuve ;
Aussi, nous découvrirons ce qui est possible de faire avec les moyens de bord afin de produire au moins de la tomate sur toute l’année.
Pour apporter des réponses:
– Oumarou Samba Boubacar, coordonnateur de la section régionale de la fédération des coopératives maraichères du Niger (FCMN-Niya) de Niamey ;
– Ousmane Dan Tata, président d’Afrique fondation jeune ;
– Le Haut-Commissariat à l’initiative 3N, (les nigériens nourrissent les nigériens) invité n’a pas envoyé son représentant à l’émission.
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