Agadez / Face à l’insécurité, les conducteurs des tricycles doivent s’identifier pour le travail de nuit

« Aujourd’hui, si nous prenons cette disposition, vraiment c’est pour protéger la population » a indiqué Aboubacar Ajoual, maire par intérim de la commune d’Agadez au micro du correspondant de Studio Kalangou…
Agadez / Face à l’insécurité, les conducteurs des tricycles doivent s’identifier pour le travail de nuit
Des taxi-motos attendant des clients devant les portes d'un hôtel à Agadez, dans le nord du Niger, le 5 avril 2017 © ISSOUF SANOGO / AFP

« Aujourd’hui, si nous prenons cette disposition, vraiment c’est pour protéger la population » a indiqué Aboubacar Ajoual, maire par intérim de la commune d’Agadez au micro du correspondant de Studio Kalangou à Agadez. En effet, c’est pour lutter contre la prolifération des armes légères que cette « mesure sécuritaire » a été adoptée par la mairie de la commune d’autant plus que récemment «quelqu’un, après contrôle, a été pris avec une arme».

Désormais, Aboubacar Ajoual fait savoir qu’à partir de 22h00 jusqu’à 5h00 du matin « si on prend quelqu’un avec sa moto » une vérification sera requise pour confirmer que la personne dispose ou non d’une autorisation en bonne et due forme car la majorité des conducteurs travaillant dans cette tranche horaire «ont été recensés, identifiés, on a leurs photos, et leur numéros de châssis», souligne Aboubacar Ajoual. Un processus d’identification qui est en cours puisque ceux qui souhaitent exercer de nuit peuvent « informer le syndicat afin de transmettre une liste au niveau du commissariat».

Pour Bachir Ali, qui est le président du syndicat des conducteurs de tricycles d’Agadez. Pour lui, «Cette nouvelle mesure va permettre de régler les problèmes auxquels fait face le syndicat et d’assurer la quiétude de la population. Je précise que cette décision n’a pas été prise pour nuire à nos collègues ou à d’autres personnes ».