Ces chenilles ont effectivement commencé « à faire des dégâts » a indiqué Lamine Adamou, responsable du service de la protection des végétaux à Maradi.
Pour parer les agressions de ce ravageur de mil, une lutte biologique a été engagée. En lieu et place de l’utilisation des pesticides, la protection des végétaux va procéder au lâcher d’un autre insecte. C’est un parasitoïde antagoniste appelé scientifiquement Habrobracon hebetor Say et qui se développera à l’intérieur de la chenille mineuse de l’épi du mil.
Lamine Adamou a déclaré, au micro du correspondant du Studio Kalangou: « nous allons commencer la première sortie, pour la mise en place de sacs de lâcher dans les zones d’infestation… mais j’espère qu’une fois que nous aurons placé ces parasitoïdes, les dégâts seront stabilisés ».
Au total, Lamine Adamou souligne que « la direction générale de la protection des végétaux, a autorisé de prendre 750 sacs de lâcher…nous allons les placer à intervalle régulier de 10 Kms. Au niveau de chaque point de placement, nous allons placer 12 sacs de lâcher pour une couverture à peu près de 7850 hectares ». Cependant, pour Lamine Adamou la quantité reçue de sacs reste insuffisante au vu de l’étendue des surfaces à traiter. Les 750 sacs de lâcher couvriront à peu près 490 000 hectares sur une zone d’infestation estimée à environ 1 500 000 hectares de mil.