« Nous constatons depuis quelques temps, l’accélération des abattages clandestins au niveau de nos peuplements, les plus proches de la commune urbaine d’Agadez » a indiqué au correspondant de Studio Kalangou le lieutenant-colonel Issouf Labo, qui est le directeur de l’environnement d’Agadez.
L’essentiel de ce bois est transformé en charbon, pour approvisionner divers localités de la région d’Agadez. Ce charbon est ainsi conditionné dans « des emballages et acheminé soit au niveau de gros centres, donc la ville d’Agadez, ou au niveau des sites aurifères, tels que Tabelot ou Tchibarkatan ».
Pour lutter contre la coupe clandestine de bois, Issouf Labo indique que toutes les dispositions sont prises « au niveau de la direction régionale à travers la division de la protection de la nature qui est à pied d’œuvre pour éradiquer ce fléaux ». Cependant, il reconnait que certaines difficultés compliquent ce travail de protection et de contrôle. En effet, la région d’Agadez est immense «l’environnement n’a pas de porte, partout vous avez des entrées ». C’est en partie pour cette difficulté que des missions sont effectuées sur « des cibles bien précises où nous constatons les pressions ».