Lors du sommet du G7 qui s’est tenu du 24 au 26 août 2019 à Biarritz en France, la question sécuritaire qui affecte les cinq pays du sahel a été abordée. Et l’une des propositions faites par les puissances est d’élargir le partenariat aux pays voisins de la région notamment ceux du Golfe de Guinée. En d’autres termes, certains pays côtiers doivent être aussi associés à la lutte contre les menaces terroristes. Face à une menace en mouvement dans la zone sahélienne, les pays côtiers de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Occidentale ne sont pas épargnés, depuis l’attaque terroriste du grand Bassam en côte d’ivoire, un 13 mars 2016.
Plus de trois ans après si les pays de la force conjointe G5 sahel décident d’élargir le partenariat aux pays côtiers, pour Dr Dicko Abdourahmane, enseignant à l’université de Zinder, « c’est une erreur corrigée mais cela ne suffit pas pour rendre le G5 sahel véritablement efficace. » Il estime que ce qu’ « il faudrait engager c’est de se détacher de ce giron stratégique qui consiste simplement à nous allaiter. » c’est-à-dire de rendre la force plus indépendante vis-à-vis des pays occidentaux. Car pour lui, la seule question récurrente liée au fonctionnement de la force du G5 sahel est celle du financement. A cet effet il a déclaré « je suis de ceux qui pensent, que les pays du sahel ont la possibilité, les moyens, la logistique nécessaire les permettant de s’organiser autour d’un idéal politique et sécuritaire… »