Le 21 décembre 2010, l’Assemblée Générale des nations-unies a adopté la résolution 65/209 dans laquelle elle se dit «profondément préoccupée par la multiplication dans diverses régions du monde des disparitions forcées ou involontaires, y compris les arrestations, des détentions et des enlèvements », et « décide de proclamer le 30 août Journée internationale des victimes de disparition forcée, célébrée chaque année depuis 2011 ».
Cette année au Niger, le phénomène de disparition forcée de personnes disparues a pris une ampleur inquiétante. Dans la région de Diffa, il a été constaté une série d’enlèvements des personnes civiles avec des demandes de rançons, orchestrée par des groupes armés non Etatiques dans plusieurs localités. A Tillabéry, des cas d’enlèvement ont été observés dans certains départements. A Maradi, dans les villages frontaliers du Nigeria. La région de Tahoua elle aussi n’a pas échappé à ce phénomène avec deux cas d’enlèvements rapportés durant le deuxième trimestre 2019. Enfin, la région d’Agadez avec le phénomène migratoire et son cortège des personnes disparues lors de la traversée du désert et de la méditerranée.
Afin d’obtenir des chiffres, revenir sur le pourquoi d’une journée internationale et surtout partager les messagesclés ou enseignements afin d’interpeller la conscience collective sur ces disparitions forcées ou involontaires, les arrestations, détentions, et enlèvement, Maman Ada a invité:
-Al moustapha Moussa Idé commissaire à la commission nationale des droits humains (CNDH);
–Kadidia Abdou Djabarma, responsable communication au CICR Niger ;
– Aboubacar Diallo, président du Conseil des éleveurs du nord-Tillabery ;
-Et Mamane Kaka Touda de l’association alternative espaces citoyens
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