« On a perdu trois aménagements hydro agricoles dont celui de Saguia qui fait la production des semences » c’est ce qu’a déclaré Bachirou Issoufou, le secrétaire général adjoint de la Fédération des Unions des Coopératives de Producteurs de Riz au Niger (FUCOPRI) au micro du Studio Kalangou.
Les récentes pluies abattues sur la région de Niamey, associées à la montée des eaux du fleuves Niger, a causé des dommages aux agriculteurs qui sont sur les berges du fleuve. Ces dommages ne sont pas sans conséquences sur la vie des riziculteurs de la capitale : Niamey. « Présentement la totalité des superficies est sous l’eau. Il n’y a rien que nous pouvons récupérer » s’est alarmé Bachirou Issoufou au micro du studio kalangou.
Cette année, la crue du fleuve Niger a laissé un bilan alarmant : plus de 3000 travailleurs au chômage et une production détruite estimée à 300 millions de francs CFA. Si rien n’est fait pour accompagner ces personnes dont les champs sont inondés, selon le président de la FUCOPRI « c’est un danger pour la population de Niamey ».