« Pour cette année, il y a une nette régression du paludisme dans le département en général et dans la commune de Bengou en particulier… aujourd’hui, il y a moins de cas pour de paludisme grave dans les Centre de Santé Intégrés et surtout dans les départements», c’est ce qu’a expliqué au micro de Studio Kalangou Idrissa Guèye, le major en chef de l’hôpital du district de Bengou, une commune du département de Gaya dans la région de Dosso.
Selon lui, cette baisse du nombre de cas de paludisme dans sa forme grave enregistrée au niveau de la commune de Bengou est la combinaison de plusieurs facteurs. D’abord la campagne de sensibilisation pour renforcer l’utilisation des moustiquaires imprégnées et ensuite la destruction des « gîtes larvaires » par la population locale.
Idrissa Guèye explique que la sensibilisation « a joué son rôle comme il se doit » puisque la population est désormais « consciente des conséquences que procure le paludisme dans la communauté » particulièrement pour les « enfants âgés de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes âgées ».