La société nigérienne, dans sa diversité culturelle, matérialisée par la coexistence de plusieurs groupes ethniques, a une organisation sociale, traditionnelle de type patriarcal dans la majorité des communautés. D’une manière générale, la terre agricole appartient aux familles fondatrices du village ou du canton, et c’est le chef du village ou du canton qui est dépositaire de la réserve foncière communautaire. On peut donc accéder à la terre par voie de succession, en général réservée aux hommes, marginalisant ainsi la femme.
Pour mieux comprendre comment cela fonctionne au Niger, Rakia Arimi reçoit:
– Mme Hima Fatoumatou, secrétaire générale du RDFM (rassemblement démocratique des femmes du Niger) et membre du bureau exécutif de la plateforme paysanne du Niger ;
– Mme Haoua Nargougou, enseignante d’une école coranique ;
– Me Ould Salem Moustapha Saïd, secrétaire général de l’association des jeunes avocats du Niger
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