« Cette marche c’est pour rappeler l’urgence climatique, pour rappeler que l’heure n’est plus aux discours mais plutôt aux actions. Et rappeler également que nos pays africains et particulièrement ceux du sahel souffre énormément de l’inaction des décideurs politiques… » C’est ce qu’a déclaré Sani Ayouba le responsable de l’ONG JVE : Jeunes Volontaires pour l’Environnement.
Le Niger n’est pas en marge des pays touchés par les effets des changements climatiques. Avec une augmentation de la pluviométrie dans certaines régions du pays et les crues du fleuve Niger, plusieurs zones du pays sont touchées par les effets du changement climatique. « Au cours de cette marche, nous allons soulever toutes les questions liées aux climats dont nous ne sommes pas d’accords » a affirmé Sani Ayouba ; avant de poursuivre en citant les points suivant: « le morcellement de la ceinture verte, le déclassement de la réserve nationale de Termit et de Tin-touma,… la transition énergétique ».
Cette marche pour le climat intervient suite à une semaine intense sur le plan international sur le sujet. De l’assemblée générale des Nations Unies à New York aux manifestations des écologiques à Niamey, le climat reste au cœur des débats, sur tous les continents.