C’est l’occasion de rappeler quelques chiffres clés relatifs au manque d’utilisation des méthodes contraceptives :
– 80 millions de grossesses non désirées chaque année
– 70 000 décès, par an, liés à des avortements faits dans des conditions dangereuses
Tous les pays sont concernés, développés comme en développement. Une occasion qu’il faut également saisir pour sensibiliser les plus jeunes.
Pour évoquer la situation précise du Niger, nous avons joint au téléphonique l’ONG MARIE STOPES. Mamoudou Babi Mahamadou, Responsable Plaidoyer et Stratégie Jeune de l’ONG nous éclaire.
D’abord en donnant une définition de la contraception selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) : c’est « l’utilisation d’agents, de dispositifs, de méthodes ou de procédures pour diminuer la probabilité de conception ou l’éviter ». Dans le contexte nigérien, la contraception est, avant tout, une affaire de couples dit –t-il. Il conseille aux jeunes de se rapprocher des centres de santé pour avoir les informations nécessaires. Il rappelle l’existence de méthodes traditionnelles et modernes de contraception. Concernant les méthodes modernes, il y a trois sous-catégories : les courtes durées (les pilules contraceptives), les longues durées (dispositifs intra utérin) et les permanentes (la ligature des trompes). Selon notre intervenant, au-dessus de toutes ces méthodes, la seule qui protège, à la fois, de la grossesse (non désirée) et de la contraction des maladies sexuellement transmissibles comme le VIH Sida, reste le préservatif.
Pour le Niger le taux de prévalence contraceptif est de plus de 12% (2012), un taux très bas comparé à d’autres pays. L’objectif des services de santé nigériens, accompagnés de partenaires comme MARIE STOPES, est d’amener ce taux à 50 % en 2020. C’est un objectif que l’état s’était fixé en 2013. Pour atteindre ce taux, il y a du chemin pour la population du Niger, le ministère de la santé et les organisations non-gouvernementales, car 2020 c’est demain.
Voici deux sites Internet francophones complets sur la contraception. Le premier vous donnera toutes les informations nécessaires sur la contraception, et le second vous permettra de mieux appréhender les démarches contraceptives naturelles.