« …Cela nous pénalise beaucoup. Nos camions sont stationnés, nous sommes les derniers gardiens des marchandises » c’est ce qu’a déclaré Amadou Hassane, secrétaire général adjoint du syndicat national des transporteurs marchandises du Niger.
Depuis que les autorités nigérianes ont décidé de fermer leurs frontières, c’est la descente aux enfers pour la plupart des personnes qui vivent des activités en rapport avec la douane ou encore qui sont dans le domaine de l’import-export. « … nous souffrons beaucoup. C’est une grosse perte pour les transporteurs, parce que, pour le commerçant, si la marchandise est gâtée c’est à la charge du transporteur » a souligné Amadou Hassane.
Si la mesure prise par les autorités nigérianes est de protéger les productions locales, cette fermeture des frontières piétine la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO.
Pour le secrétaire général adjoint du syndicat national des transporteurs marchandises du Niger « le Nigéria doit faire diligence ». Une diligence que de nombreuses personnes attendent afin de relancer leurs affaires.