« …actuellement, nous avons 40 à 41 classes qui sont endommagées » a déclaré Sani Iro, président du comité de gestion des établissements scolaires des écoles Missirata 1,2,3 et 4 de la commune d’Agadez.
Ce 1er octobre de milliers d’élèves du niveau primaire et secondaire ont repris le chemin de l’école sur toute l’étendue du territoire nigérien. Mais, suite aux dernières inondations, c’est plus de 1 800 élèves qui manquent de classes, sur un effectif de 3 350 élèves des écoles « Missirata », dans la ville d’Agadez.
Suite aux récentes inondations qu’a connue la région, des salles de classes sont détruites ; ce qui laisse les parents d’élèves dans une désolation. « … les parents n’ont pas suffisamment de moyens. Les sommes d’argent qu’ils pourraient nous remettre n’atteindront pas le 1/10 des besoins » déplore Sani Iro avant de lancer un appel à l’Etat et aux bailleurs de fonds. « Vraiment il faut qu’ils fassent un effort très rapidement. Bientôt c’est le froid et le vent…nous ne pouvons pas continuer de laisser trainer les gens, dehors » en concluant sur un appel cette fois-ci adressé aux parents « On a demandé aux parents, qui en ont la possibilité, de l’aide en ce qui concerne les matériaux de construction comme la chaume, les briques, le banco, car vraiment on en a besoin ! ».
Cette année la région d’Agadez a connu une forte pluviométrie qui n’a épargné ni l’éducation, ni l’agriculture, ni l’élevage.