« En réalité, c’est une plateforme dédiée à l’entreprenariat féminin, principalement dans le domaine des senteurs, des encens, qui est notre tradition » a indiqué Mounira KARKI, promotrice du festival, au micro du Studio Kalangou. En effet, ce festival se veut une vitrine autant des traditions locales que du savoir-faire des femmes nigériennes en la matière.
Un autre objectif visé par ce festival est l’autonomisation de la femme en apportant plus de professionnalisme autour de la production et de la commercialisation de l’encens. Pour Mounira KARKI, il faut « amener toutes ces femmes-là qui sont en train de pratiquer cette activité génératrice de revenus, à professionnaliser cette activité ». Elle rappelle également la place qu’occupe l’encens dans la culture nigérienne : « l’encens est au-delà d’un produit commercial, c’est vraiment indispensable pour nous, c’est comme du sel dans la sauce ».
Pour une première édition, ce festival a mobilisé une centaine de femmes originaires du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Nigéria réparties sur une quarantaine de stands, au niveau du Musée national Boubou Hama de Niamey. Ce qui constitue une réelle ouverture pour toutes ces femmes « championnes du développement », a fait savoir la promotrice de ce festival.