L’éducation constitue la clé de voûte de tout développement.
Selon, un rapport publié par TRANSPARENCY INTERNATIONAL et l’association nigérienne de lutte contre la corruption ANLC, la corruption est devenue monnaie courante dans le domaine de l’éducation. De l’avis de nombreux citoyens, les notes, les passages, les exclusions, les transferts, les diplômes et les bourses, tout est prétexte aux rackets et aux pots de vin. Cette situation a atteint son paroxysme, lors des examens de l’année 2005 au Niger. Les autorités ont dû réagir et des enseignants mis en cause, dans le cadre d’une enquête de la gendarmerie diligentée à cet effet.
Cette situation a créée de nombreux remous au sein de la classe politique et de la société civile. De nombreux syndicats, notamment d’enseignants, ont protesté contre ces mesures visant à sanctionner, les seuls corrompus, tout en épargnant les corrupteurs. C’est pourquoi depuis 2014, la haute autorité, à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées (la HALCIA), est impliquée dans l’organisation du BEPC et du BAC au Niger.
Pour mesurer l’ampleur de la fraude et la corruption en milieu scolaire nigérien, Balkissa Hamidou reçoit:
-Mme Kiari Falmata, membre de la Coalition des ONG et Associations Féminines du Niger (CONGAFEN) ; agent au ministère de l’éducation ;
Mme Mounkaila Aissata, membre de transparency international, section du Niger;
Mahamadou Abdoulaye, enseignant, membre du syndicat national des enseignants du secondaire(SNES).
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