Pour une presse véritablement libre, il faut d’abord : « améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes…» ensuite « …les promoteurs des différents organes de presse, ne doivent pas être des hommes toujours à la recherche du gain » a déclaré au micro du Studio Kalangou, un journaliste qui assistait, samedi à la sixième journée nationale de la liberté de la presse célébrée à Niamey.
Le 30 novembre permet aux acteurs du secteur des médias du Niger, de faire l’état de la liberté de la presse et réfléchir sur les défis liés à l’exercice de ce métier. Parmi ces défis, le récurent problème de précarité. « Si les conditions de vie du journaliste sont améliorées, il serait un métier qui nourrit son homme» a affirmé un autre journaliste.
Un troisième pense que « le combat à mener, c’est de faire en sorte que les journalistes puissent avoir les moyens de faire leur travail à travers la loi sur la publicité… et aussi le renforcement des capacités des journalistes afin qu’ils puissent avoir le sens de la responsabilité et du travail bien fait… »
Ce 30 novembre, c’est un rappel, est la date anniversaire de la signature, en 2011, par le Président du Niger, de la Déclaration de la Montagne de la Table de l’association mondiale des journaux (WAN/IFRA) qui vise à abolir les lois sur la diffamation et l’injure publique en Afrique tout en replaçant la liberté de la presse au cœur des discussions.