Aujourd’hui, la fada s’est délocalisée de Niamey à Gaya, région de Dosso.
Dans les villes comme Gaya, selon quelques jeunes interviewés, WhatsApp, Facebook et TikTok sont les plus utilisés par les jeunes du Dendi. De nos jours, 7 à 8 jeunes sur 10 utiliseraient plus de 3 réseaux différents et différents formats leur sont proposés, à travers lesquels passent certaines informations créées ou juste relayées. Ce qui laisse place aux fake news.
Justement, pour savoir comment ces jeunes luttent contre la désinformation, nous nous sommes transportés dans la ville de Gaya. D’abord, dans la première partie de la fada, nous allons voir comment les jeunes réagissent face à une information douteuse ou incomprise. Ensuite, parler de l’impact des fake news sur la cohésion sociale des jeunes. Puis, voir les jeunes, que font les structures ? Et pour finir, nous allons voir les sanctions prévues par la loi.
En parlant des sanctions, dans un communiqué de presse rendu public le 12 juin 2024, le ministre de la justice a notifié une ordonnance rétablissant les peines d’emprisonnement pour les délits commis par moyens de communication électronique. Elle a été signée le 7 juin 2024 par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).
Cette décision stipule que pour diffamation ou injures, les peines peuvent aller d’un à trois ans de prison et d’un à cinq millions de francs CFA d’amende. Quant à la diffusion de données perturbatrices ou portant atteinte à la dignité humaine, les peines vont de deux à cinq ans de prison et d’une amende allant de deux à cinq millions de francs CFA.
Pour en parler, ce soir, nous recevons :
- Mr Sanda ABDOU, président du conseil départemental des jeunes de Gaya.
- Mr Issaka AMADOU, jeune internaute.
- Mlle Zeinabou Traoré, étudiante en communication pour le développement.
- Mr Aliou AYOUBA, développeur informatique.
- Mr Tijani Aminou, président de l’association Sapta.
Présentation : Habibou GARBA.
Franco-Zarma