Les organes privés des médias nigériens, depuis pratiquement trois décennies d’existence, manquent encore d’assises financières pour devenir véritablement des entreprises. Autre, problème, le défaut d’un management adéquat car gérés presque de façon informelle. Ce qui du coup a des conséquences certaines sur la qualité de l’information, du son et de l’image et inévitablement sur la liberté de la presse malgré l’ordonnance du 4 juin 2010 portant régime de la liberté de la presse interdisant l’emprisonnement des journalistes pour les délits de diffamation, d’injure, d’offense mais aussi l’engagement pris par le président de la République par la signature de la déclaration de la table de la montagne pour justement replacer cette liberté au cœur des discussions et en être l’avocat auprès de ses pairs africains.
Pour tenter de faire un état des lieux surla gouvernance des entreprises de la presse au Niger, les difficultés et les solutions envisageables, Moctar Hamadou a invité :
– Mamane Jaharou, président de l’observatoire nigérien indépendant des médias pour l’éthique et la déontologie(ONIMED);
-Et au téléphone Ibrahim Manzo Diallo, secrétaire général de l’association nigérienne des éditeurs de la presse indépendante (ANEPI), promoteur du journal Air info et la radio Sahara.
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