Aujourd’hui, la fada s’est délocalisée de Niamey, la capitale, vers le département de Dioundiou, dans la région de Dosso. Dioundiou est une localité reconnue non seulement pour ses cultures de rente, mais aussi pour son dynamisme commercial.
Les jeunes y sont particulièrement visibles dans diverses Activités Génératrices de Revenus (AGR), telles que la conduite de taxi-moto, la couture, la coiffure, ainsi que la revente de produits saisonniers et bien d’autres commerces. Ces activités leur permettent de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.
Cependant, la fermeture des frontières entre le Niger et le Bénin a eu un impact significatif sur le commerce et les autres activités génératrices de revenus des jeunes de la commune. Cette mesure a restreint la circulation des biens et des personnes, réduisant ainsi les opportunités commerciales. Les jeunes invités de la Fada se plaignent de la baisse de leur chiffre d’affaires : les tailleurs voient leurs clients se raréfier, tandis que les conducteurs de taxi-moto ont dû réduire leurs tarifs. Cette situation a mis en péril leurs moyens de subsistance et entravé leur capacité à prospérer dans un environnement déjà précaire.
Pour en parler, Habibou Garba a reçu :
- Adamou Issoufou, vendeur d’essence
- Zaharadine Sahabi, soudeur
- Mamane Mamane Awal, tailleur
- Mahamadou Nafiou Awal, conducteur de taxi-moto
- Bassirou Mahamadou, coiffeur
La fada en franco-zarma