Echec des négociations entre le SNECS et le gouvernement

Les enseignants chercheurs des universités publiques nigériennes et les chercheurs du supérieur sont en grève d’un mois. Sept jours après le déclenchement de cette grève, aucune solution ne semble se…
Echec des négociations entre le SNECS et le gouvernement
Université de Zinder / Sources : Wikimédia Commons - CC0

Les enseignants chercheurs des universités publiques nigériennes et les chercheurs du supérieur sont en grève d’un mois. Sept jours après le déclenchement de cette grève, aucune solution ne semble se profiler à l’horizon. La tentative de négociations du vendredi passé s’est soldée par un échec, selon, Nabala Adaré, secrétaire général du syndicat national des enseignants chercheurs et chercheurs du supérieur (SNECS). Pour lui, le gouvernement veut réduire le domaine des compétences des enseignants chercheurs au seul salaire de fin du mois. Au micro du Studio Kalangou, il fustige le gouvernement : « la stratégie du gouvernement à travers le ministère de tutelle est de confiner les enseignants chercheurs dans une seule posture en ramenant leurs droits uniquement à tout ce qui relève de l’aspect financier. Faisant ainsi abstraction de notre droit électif et de l’implication des enseignants chercheurs dans le choix des responsables administratifs et académiques ». Il a rappelé également que la bonne marche de l’enseignement supérieur et des universités publiques constitue le défi primordial d’un enseignant chercheur. En ce qui concerne les droits statutaires de 2016, 2017, 2018 et 2019, il déclare qu’il a la conviction que le gouvernement ne va jamais les honorer. C’est pourquoi la grève doit se poursuivre jusqu’à satisfaction.