Face à l’ampleur croissante de la mendicité à Niamey, la capitale du Niger, le gouverneur de la région, le général de brigade Abdou Assoumane Harouna, a annoncé lors d’une conférence de presse, , le mardi 13 août 2024, que tous les mendiants seront rapatriés dans leurs villages respectifs.
Il a précisé que des instructions strictes ont été données aux services de la gendarmerie et de la police postés sur les axes routiers pour empêcher leur retour dans la capitale. Le général a également averti que si, malgré ces mesures, certains revenaient à Niamey, ils seraient désormais contraints de travailler dans les grands projets d’irrigation s’étendant de Kandadji (à l’ouest du pays) à Diffa (à l’est du Niger).
Après des décennies de lutte contre la mendicité au Niger, les autorités adoptent un ton plus ferme, soulevant la question : cette fois-ci, parviendront-elles à éradiquer ce phénomène ?
Pour répondre à ses questions, Rabi Maïkano a reçu :
– Me Hamani Assoumane, Juriste et président du collectif des organisations pour la défense des droits de l’homme et de la démocratie (CODDHD)
– Cheik Bachir Ehj Oumarou, président de l’Alliance des Religieux pour le Développement Social et Economique (ARDSEF)
– Mr Alou Ayé, Sociologue
Le forum en français