La plupart des enfants qui travaillent dans le secteur des mines artisanales, carrières et industries extractives sont soit des aides-familiaux, soit des travailleurs indépendants ou des salariés. Selon les résultats de l’enquête de base réalisée par l’institut national de la statistique (l’INS) du Niger sur les sites de Komabangou et M’Banga (région de Tillabéry) en octobre 2008,
onconstate que dans l’ensemble le lavage des cailloux est l’activité la plus pratiquée par les enfants sur les deuxsites, 33,1% des enfants enquêtés pratiquent cette activité. Le creusage des puits vient en seconde position et occupe 21,3% des enfants, ensuite viennent le transport d’eau 15,6% et le tamisage avec 11,1%. Les enfants s’adonnent aussi au concassage des pierres dans les carrières de cassitérites d’El méki, ils sont utilisés dans les zones d’exploitation de gypse et de calcaire à Keïta et Kao (région de Tahoua). On retrouve également des enfants autour des restauratrices installées sur les sites d’exploitation et au niveau des industries extractives (exemple des petites carrières de gypse à Madaoua et Malbaza et de natron de Boboye, Doutchi et Gaya).L’exploitation du kaolin dans les carrières de Mirriah (région de Zinder) pour des fins de poterie attire aussi des enfants qui y travaillent de longues heures durant.
Pour parler du thème du forum, nous avons comme invités
– Me Hamani Assoumane du collectif des organisations de défense des droits de l’homme et de la démocratie (CODDHD).
– Me Marou Moussa, avocat à la cour, et chargé du droit et plaidoirie de l’association de défense et de protection des femmes et des enfants ADEPE/F ESPOIRE.
– Et au téléphone, depuis Maradi, Abdou Dan Mallam, Sociologue.
Présentation Moctar Hamadou.
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