L’agriculture occupe une place importante chez les jeunes de Gaya, au Niger. Beaucoup s’investissent dans ce secteur pour diverses raisons : certains y voient une source de revenus durable, tandis que d’autres souhaitent contribuer à la sécurité alimentaire locale. Cependant, des défis comme l’accès aux ressources, l’éducation agricole et les infrastructures adaptées peuvent freiner leur engagement.
Dans la commune de Bengou, où nous nous trouvons, le Plan de Développement Communal Unifié (PDCU) 2022-2026 indique que les principales cultures sont le mil, le sorgho, le riz, le niébé, l’arachide, le fonio, et particulièrement la canne à sucre. Les cultures vivrières, comme le mil et le sorgho, dominent la production agricole. Cependant, les rendements restent faibles, même en « année normale », variant de 350 à 500 kg/ha selon la qualité du sol et les amendements appliqués (fumure organique, engrais, etc.). La survie de la population dépend étroitement de cette agriculture, pratiquée par les hommes, les femmes et les jeunes.
Bengou étant une zone agricole par excellence, les jeunes redoublent d’efforts pour relever les défis. Mais comment l’agriculture évolue-t-elle pour eux à Bengou ? Qu’est-ce qui freine la rentabilité de ce secteur dans cette localité ?
Pour en parler, Habibou Garba reçoit des agriculteurs, jeunes et moins jeunes, de la commune rurale, ainsi que l’administrateur délégué, Silimane Wayfane.
La Fada en franco-zarma