La COVID-19 (le dernier arrivé de la famille des coronavirus), celui qui a été découvert en décembre 2019 en Chine, est une maladie infectieuse causée par un nouveau type de coronavirus apparut pour la première fois dans la province chinoise de Wuhan. Le 6 mars, 100 330 cas ont été confirmés au niveau mondial, dont 3408 décès selon le site Internet de l’université Johns Hopkins CSSE.
Formant une vaste famille de virus qui peuvent être pathogène chez l’homme ou les animaux, le coronavirus peut entrainer des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).
Selon l’OMS : les études menées à ce jour semblent indiquer que le virus responsable de la COVID-19 est principalement transmissible d’homme à homme, seule cette transmission interhumaine est confirmée. Il faut savoir que certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Et que une personne sur six contractant la maladie présente des symptômes plus graves. Les personnes âgées restent les plus vulnérables, avec celles qui ont d’autres problèmes de santé comme l’hypertension artérielle, des problèmes cardiaques ou diabétiques. Pour l’heure, on compte environ 2 % des personnes malades de ce virus qui sont décédées.
Il est recommandé d’éviter les contacts physiques, se laver les mains régulièrement avec du savon ou des solutions hydro-alcooliques, d’utiliser de mouchoirs lors d’un éternuement et lorsqu’on tousse puis les jeter dans une poubelle fermée, éternuer et tousser dans son coude plutôt qu’en mettant la main devant la bouche.
Un peu partout dans le monde des précautions sont prises par les autorités sanitaires à l’instar de celles du Niger. L’Etat nigérien est doté en réactifs en vue de la détection de la COVID-19 explique le gouverneur de la région de Niamey, Issaka Hassane Karanta: « tous les pays qui sont soupçonnés d’être atteints, quand quelqu’un revient de ces pays, c’est normal que nous procédions à des investigations. Mais cela ne veut pas dire que la personne est porteur du virus ». Il ajoute : « le ministère de la santé est d’ores et déjà à pied d’œuvre pour former des médecins, des infirmiers, des laborantins pour pouvoir faire face à la situation.».
Désormais le coronavirus se rapproche, hier, 9 mars, 2 cas sont diagnostiqués au Burkina Faso, 2 burkinabè revenant d’un séjour à Mulhouse (France).
Interview du gouverneur de la ville de Niamey Issaka Hassane Karanta