De plus en plus nombreuses à Niamey et dans les autres régions du Niger, les sociétés de sécurité privées mettent à la disposition des services ou des organismes qui en font la demande, des hommes et des femmes chargés d’assurer la sécurité de leurs lieux. Des hommes et femmes qu’on appelle « Vigiles » dans le jargon populaire.
Des sociétés de sécurité recrutent ces hommes et femmes de toutes les catégories, avec une formation initiale parfois pour certains. Souvent pas pour beaucoup d’autres. Cela fait d’eux de la main d’œuvre bon marché. Ces sociétés signent des contrats avec des organismes pour ensuite mettre à leur disposition ces agents de sécurité, communément appelés gardiens ou encore vigiles. Aujourd’hui, nous nous interrogeons sur la justesse des modalités du recrutement et des conditions de travail de ces hommes et femmes que recrutent les sociétés de sécurité privées.
Comment se fait l’embauche des gardiens des sociétés de sécurité ? Existe-t-il un contrat standard ? (CSSP)
Comment sont-ils mis à disposition des services et organismes demandeurs ? (CSSP)
Quelles sont les modalités de leur rémunération ? (CSSP)
Comment se fait l’embauche des gardiens des sociétés de sécurité communément appelés « Vigiles » ?
Quelles sont les principales difficultés auxquelles font face ces gardiens ?
Les conditions d’embauche et d’emploi de ces gardiens obéissent-elles aux dispositions réglementaires en vigueur au Niger ?
Comment améliorer davantage les conditions de travail des gardiens des sociétés de sécurité privée ?
Pour répondre à ces questions nous avons invité :
– Kani Abdoulaye Coordinateur du Collectif des ONG pour la Démocratie et les Droits Humains (CODDH).
– Ibrahim Mamane, membre de l’Union Syndicale Progressiste des Travailleurs (USPT), au Téléphone.
– Saidou Mouraye Moussa, Directeur des Agences d’Emploi Privées et de suivi de la Migration de Main-d’œuvre au Ministère de l’emploi, du travail et de la protection sociale
Présentation : ALHASSANE KOUZI Mahamadou.