Le covid19, pandémie mondiale dont le Niger a enregistré son premier cas le jeudi 19 mars, évolue malheureusement. A la date du 25 mars on dénombre 7 cas dont un décès.
Pour prévenir la maladie, l’État du Niger a édicté des mesures. Parmi lesquelles il y a l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, cette interdiction touche les lieux de culte (mosquées comme églises) ainsi que les célébrations de mariage, baptême…
C’est dans ce cadre qu’à Agadez, les autorités communales ont initié, du 21 au 23 mars 2020 au sultanat de l’Aïr, une série de rencontres avec les imams et chefs de quartiers : « C’est un problème de santé public, il faut que tout le monde contribue, que tout le monde explique pour qu’on arrive à faire bloc contre cette pandémie » indique Boucari Mamane président de la délégation spéciale d’Agadez, au micro du Studio Kalangou. Il ajoute : « C’est pourquoi nous avons initié des rencontres, que nous faisons par quartier pour ne pas dépasser le seuil autorisé de 50 personnes ».
Il déclare qu’ils font ces rencontres a Dagmanet, Sabon Gari, et autres villages environnants, avec un seul objectif : sensibiliser le maximum de personnes pour limiter la propagation du COVID19.
Boucari Mamane, souhaite que la population comprenne les enjeux de cette maladie, et il tient à faire comprendre aussi qu’aucun remède n’est encore valable pour contrer cette pandémie du coronavirus et le seul moyen de se protéger, c’est de respecter les mesures prises par le gouvernement. Pour cela il faudrait que tout le monde y mette du sien : « on doit respecter tout ce qui a été dit comme mesures préventives » conclut, Boucari Mamane, président de la délégation spéciale d’Agadez.
Interview de Boucari Mamane, président de la délégation spéciale d’Agadez